Sujet de base Commun //

Quand il se présenta, sa partenaire de danse se mit à rire. "Quoi, j'ai de la salade dans les dents ?" Puis, elle se rapprocha et chuchota en français son nom. Norah. LA Norah qu'il avait rencontré sur le toit. Il reconnut sa voix et son accent. En même temps, quand il y pensa, elle avait les même yeux magnifiques. il avait fait une tête bizarre, ahuri, qui fit rire Norah. Il en fit de même avant de continuer de danser.
Il la regardait faire. Encore plus belle que lorsqu'elle l'avait vu sur le toit. A son tour il s'approcha de son oreille.

Très bel accent Norah, dit-il en français. Tu veux un autre verre ?

Il faisait chaud sous ce masque. Même s'il ne voulait pas d'alcool, il en boirait ce soir, c'était soir de fête n'est-ce pas ? Oui, mais il savait aussi où ça le mènerait. Il suffisait que sa Hope chérie arrive, et les choses se corseraient un peu. Alcool le mènerait forcément à la drogue. "Elle me poursuit comme pas possible cette merde, tu veux arrêter et c'est là que ça te pourrit le plus la vie"
Il revint avec deux verres, le sien il le but d'une traite. Il tenait merveilleusement bien l'alcool. Il posa le verre sur une table et pendant que la musique changeait, il revint près de la jolie blonde qu'il attrapa par la hanche pour la rapprocher de lui. La nuit était pleine de surprise.

Norah laissa faire Josh qui avait posé ses main sur ses hanches et vint se blottir contre lui sur une musique pas vraiment appropriée. Mais ça n'avait pas d'importance, il était bien avec elle contre lui. C'était la deuxième fois qu'il était zen en tenant une jeune femme dans ses bras. La première avait été avec Hope qui était maintenant sa folle de meilleure amie. Et avant elles tout n'avait été que sous la contrainte, qui n'était pas la meilleure façon, de créer des liens avec quelqu'un.
Ils dansaient en essayant de suivre le rythme de la musique et Norah vint planter ses jolis yeux marrons dans ceux de Josh.
L'irlandais leva une de ses mains pour la poser sur la joue de Norah. Il rapprocha le visage de la blonde et posa un baiser sur ses lèvres qui l'appelaient depuis leur rencontre sur le toit. Oui, il en avait eu envie depuis ce jour-là, mais n'y avait pas fait vraiment attention car il était en manque. Là, il avait pris ses précautions avant de quitter sa maison, en se cachant de sa mère. Donc maintenant il savait ce dont il avait envie et la soirée était propice à ce genre d'écart de sa part.
Il stoppa le baiser, le sourire aux lèvres, satisfait de ce qu'il venait dz faire.

Désolé, c'était trop tentant... tu es trop tentante.

Oui, ça c'est du compliment. Mais Josh n'était pas du genre à parler à ses clientes. Il faisait ce qu'il avait à faire, recevait ses sous et partait. On le payait pas pour parler, c'était ce que Pavlov lui disait.

Rhalala les bals masqués… Quand vous y regardez, des tas de gens viennent, dansent ensemble, et ne savent même pas avec qui ils dansent… C’est drôle non ? C’était de toute façon une habitude pour moi, puisque lorsque j’étais bourrée, je ne prenait pas la peine de regarder avec qui je dansais. Je dansais, c’était tout. M’enfin, avec leur punch a 0.1% d’alcool, même en vidant le saladier, je ne serais même pas un peu joyeuse. J’aurais juste envie de faire pipi, ça, c’était sur. Il fallait que je trouve quelque chose… Une fête sans alcool, ce n’était pas vraiment une fête pour moi.

Une demoiselle, toute petite comparée à la grande bringue que je suis, attira soudain mon attention. Je n’étais de toute évidence pas la seule à avoir osé la robe un peu courte, puisqu’elle se baladait avec une robe qui semblait en soie, assortie de jupons noirs, et d’un masque assorti. Je passais nettement plus inaperçue dans ma tunique crène, même si mes longues jambes étaient plutôt bien mises en valeur dans cette tenue. Mais à voir cette petite brune à la démarche… Pas très assurée, c’était le moins qu’on puisse dire, je me doutais fortement qu’elle n’avait pas bu que de l’eau… Et elle tenait en effet une bouteille remplie d’un liquide transparent, et sur l’étiquette de la bouteille, je pouvais lire « Vodka ». Ah, intéressant.

La brunette qui, vous l’avez donc compris, n’avait pas bu que de l’eau, semblait à la recherche de quelqu’un, et je la regardais, amusée, s’élancer à sa suite. La personne se trouvait dans ma direction, apparemment, puisque la jeune femme se dirigea vers moi… Et comme l’alcool n’aide pas à se diriger dans une salle pleine de jeunes en train de faire la fête, ce ne fut pas sur sa cible que la demoiselle s’écroula, mais sur moi, nous projetant toutes les deux par terre, et ce, sans renverser une seule goutte d’alcool sur elle, ni sur moi. On sent l’expérience des gadins là ! M’enfin, niveau gadins, j’étais rodée moi aussi. En tout cas, pour mes premier pas à Roundview Sixth College, j’avais le droit à un gadin public monumentale, me retrouvant avec la petite brune couchée sur moi… C’est là qu’on se dit : « Heureusement que je porte un masque ! »

THE STRANGER : « Je tombe… à pique. »

Lorsqu’elle parla, son haleine alcoolisée vint me chatouiller les narines. Quelle agréable odeur, qui me rappelait des souvenirs… Euh, je précise, ce n’était pas avec des filles, qu’elle me rappelait des souvenirs, mais avec des garçons. Je ne me suis pas encore découvert de tendances bisexuelles. Non, cela me rappelait un beau musicien au regard ténébreux… Cesse de rêver ma fille, c’est fini ce temps là ! M’éloignant du boulevard de mes – bons - souvenirs, je redescendis sur terre, rivant mon attention sur la brune allongée sur moi…

« Je trouve aussi. Tu ne saurais pas où je peux trouver autre chose que du punch ? » Demandai-je avec un petit sourire.

Autant ne pas y aller par 4 chemins. Cette demoiselle savait de toute évidence où trouver ce que je cherchais, alors autant le lui demander non ?

« Oh, et y aurait moyen que tu te lève aussi ? Parce que c’est pas que tu me gène, mais on prend de la place, et j’ai froid au fesses, je crois que ma robe a légèrement remonté. » Ajoutai-je en riant.

Je sentais le parquet froid sous mon derrière, malgré mon boxer, pas que je sois spécialement pudique, non, mais quand même. Je ne tenais pas à ce que mon popotin attrape froid. Ca serait malheureux. Et puis, tout le monde n’avait pas à voir mes dessous. Sans compter qu’on prend plus de place allongées que debout, le fait que tout le monde nous regardait était secondaire, c’était même, je dirais, je cadet de mes soucis !

AARON ;; « M'accorderiez-vous cette danse mademoiselle ? »

Je n'eus pas le temps de répondre que je me retrouvai déjà dans ses bras, comme Joey l'avait été quelques secondes avant. La tristesse devait surement se voir dans mon regard, mais mes yeux se noyaient dans les siens, ceux de Aaron. Ses mains sur mes hanches, mes bras autour de son cou. J'avais le souffle court à présent, et j'avais l'horrible peur de mal faire les choses, de le voir partir vers Joey, malgrè qu'elle le méritait surement plus que moi. Je ne méritais pas d'être avec lui, vraiment pas. Des flashs violents me revinrent en tête, le bruit de la détente lachait, son cri, les pleurs, son étreinte puis une déchirure autant brutal que attroce. Je secoua la tête doucement, les larmes étaient revenues, mais je n'allais pas pleurer devant lui, pas maintenant alors qu'il me souriant doucement.

« je.. »

Soupirant, je savais que je ne pourrai lui dire ce que je ressentais depuis que j'avais croisé son regard, depuis que j'avais touché sa main et depuis qu'il m'avait sourit. J'étais tombée amoureuse de lui, aussi stupide cela soit. L'appel de ses lèvres me rendaient encore plus faible, et je n'allais pas lui résister longtemps. Il fallait que je goutes à la perfection, c'était une question de vie ou de mort pour mon cœur. Me mettant sur la pointe des pieds, j'approchai mon visage en douceur du sien, laissant le temps de sentir son haleine courte sur mes lèvres. Je fermai les yeux, serrant un peu plus mes bras autour de son cou et je cella enfin mes lèvres au siennes, tendrement. Ses lèvres avaient le goût du paradis. Et j'aimais ce goût qui faisait papillonné mon ventre, et qui me donnait des ailes.

Malheureusement tout à une fin, et le baiser finit bien par se terminer. J'avais senti une larme couler sur sa joue, je ne savais pas du tout comment je devais interprété cela, mais je n'avais pas envie de l'accabler, alors je ne dis rien. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, tellement elle était magnifique. Les joues légèrement rosies, le souffle un peu court, je devais sûrement être dans le même état. Je souris niaisement alors qu'elle posait sa tête contre mon torse, elle devait entendre comme mon coeur battait vite à ce moment précis. Je fermais les yeux et la resserrait contre moi, en la berçant doucement, comme pour la protéger, je ne voulais pas être séparé d'elle. J'avais senti qu'elle s'était un peu rétractée alors que la musique prenait fin, mais ça n'était pas parce qu'il n'y avait plus de musique, que je ne voulais plus d'elle auprès de moi, loin de là. Je baissais la tête et m'empara à nouveau de ses lèvres, doucement alors qu'elle me serrait encore plus fort, de sa petite force. Et là, je pensais que j'avais laissé Joey totalement seule dans le gymnase, mes frères eux ne devaient même pas avoir remarqués que je n'étais plus là.

Je me reculais d'Alexis, et commençait à retourner dans le gymnase, sans rien lui dire. Lâche ? C'était le bon mot. Je ne savais pas quoi lui dire, ni quoi faire, tellement j'avais peur de gâcher ce moment. Mais j'étais à peine de l'autre côté de la porte, que je m'en voulais déjà. Je fis demi-tour, sans regarder ce qu'il se passait dans la salle, ni si quelqu'un m'avait vu, et retournais dans le couloir. Elle était toujours là, elle n'avait pas bougé d'un pouce, et je me précipitais vers elle le plus vite que je pouvais. Je la pris par les hanches et la colla à moi, avant de nicher ma tête dans son cou, et d'y déposer des dizaines de petits baisers.

« Excuse-moi.. »

Cette odeur d’alcool qui émanait de la bouche de la jeune brune me rappelait tant de souvenirs – de bons souvenirs – que j’en avais de la difficulté à avoir les idées claires. Taylor… Cette année avec lui serait à jamais gravée dans ma tête. Et dire que je l’avais largué pour venir m’installer en Angleterre. Seule une idiote larguait un gars beau comme un dieu, musicien, et parfait en tout points ses yeux pour aller dans un pays gris et pluvieux. Et moi, bête comme une nouille, je l’avais fait… Oh, je ne regrettais pas ma décision, je le regrettais lui. Son regard, son souffle chaud effleurant ma peau avant que nos lèvres ne se scellent en un baiser, es lèvres tendres contre les miennes, son rire, sa voix rauque… Taylor, sort de mon esprit, j’ai pas le temps de penser à toi là ! Je savais ce qu’il me fallait : de l’alcool. Histoire d’embrumer mon cerveau, et de ne plus penser à lui. Et si mes déductions étaient bonne, la brunette qui était allongée sur moi, sa tête sur ma poitrine – O_O – savait où je pouvais trouver ce que je désirais.

THE STRANGER :: « Du cocaaaaaaaa ? … nooooon saaaa c'est miiiiieuuuuuux »

« Beaucoup mieux » Dis-je en riant, tandis que je la voyais lever sa bouteille de Vodka… déjà bien entamée. Il ne fallait pas se demander pourquoi l’état de Maléna était déjà si avancé dans le « je tiens plus debout et je rigole pour rien, salut la compagniiiiiie »

J’avais demandé à l’inconnue si il y avait possibilité qu’elle se lève de sur moi. Elle était loin d’être lourde, avec son petit gabarit, mais je ne tenais pas à attraper un rhume des fesses. Et le parquet était froid. Sans compter qu’on risquait de se faire piétiner.

THE STRANGER :: « Gnéiou ? Ta mis une culotte ? HAHA moi un boxer avec des nounouuuuuuuurse dessus. Mais je crois que tout l'monde l'voit j'ai un courant d'air. »

« Des nounours ? Trop cuute ! Moi aussi c’est un boxer, avec des guitares dessus ! » Répondis-je tandis que la demoiselle se levait tant bien que mal. Il lui fallu bien trois minutes avant de finir par réussir à se mettre debout.

Une fois la brunette debout, je pouvais me lever moi aussi, entreprise moins difficile puisque la seule dose d’alcool qui coulait dans mon sang était due au punch… Autrement dit, il n’y avait pas grand chose. Je lissais le bas de ma robe a l’arrière, me tortillant pour verifier que je n’avais pas de tache aux fesses, et fini par reporter mon attention sur la jeune femme.

THE STRANGER :: « HAHA.. Je crois que j'ai perdu mes chaussures.. »

Oh, c’était pour ça qu’elle était si petite ! Mais attendez… Pourquoi pleurait-elle ? Parce qu’elle avait perdu ses chaussures ? Effet secondaire de l’alcool surement. Certains ont l’alcool joyeux, d’autres l’alcool triste… de toute évidence, pour elle, c’était les deux.

« Hey, pleure pas, je te prête les miennes si tu veux ?! Enfin, elles risquent d’etre un peu grandes, mais ce n’est pas grave. » Proposai-je.

Journée de générosité pour Miss Kaleigh Charlotte BANKS !

Je fermai les yeux, mes jambes n'arrivèrent pas à bouger. Pourtant, il fallait que je rejoigne Alexzander, il était seul et puis lui seul pourrait me sauver de l'étrange noyade qui se formait dans mon corps. Je pleurai de l'intérieur, car Aaron me manquait déjà, son emprise sur moi était.. Impressionnante, presque inimaginable. Je sentis des mains se posaient sur mes hanches, et mes yeux se fermèrent instinctivement. Je baissa la tête, laissant ses lèvres jouaient sur ma peau, je frémis alors, un frisson me parcouru et j'ouvrai les yeux, doucement.

Mon regard plongea dans le sien, il était désolé, cela se voyait. Mais il n'avait pas à l'être. Aaron devait rejoindre Joey, comme elle devait rejoindre Alexzander. C'était comme ça, un point c'est tout. Mais une partie de moi, aussi minuscule soit-elle ne voulait pas qu'il parte. Elle aurait voulu le garder à jamais pour elle seule, même si cela était égoïste. Je posai mes mains contre son torse, sentant les pulsations de son cœur. Un sourire se dessina sur mes lèvres, et je me mis sur la pointe des pieds pour gouter à ses lèvres parfaites.

AARON ;; « Excuse-moi.. »

Je soupirai contre ses lèvres, et prit son visage entre mes mains d'enfants. Je l'embrassai, timidement à plusieurs reprises, descendant mes baisers dans son cou, puis remontant à sa mâchoire, et finirent au bord de ses lèvres.

« Aaron.. Va retrouvé Joey, elle t'attend.. »

J'essayai de le regarder dans les yeux, il fuyait mon regard. Je soupirai et fit en sorte qu'il ne détourne pas le regard du bien. Je ne voulais pas qu'il parte, mais j'avais de la peine pour Joey. Alors je passai mes mains derrières la nuque de Aaron, l'embrassant avec plus de passion que dans notre premier baiser. Je me demandai d'ailleurs si quelqu'un nous voyait.. Et puis, je sortais avec Aaron? Ou ce n'était qu'un baiser.. Comme ça? Gr. Je me détestais de penser ça, mais je réfléchies plus que tout le monde, c'est bien connu.