«A theory doesn't look like a fact than a photograph looks like its model. Alexzander Calvin Greene

J'avais la tête basse, les yeux clos pour retenir le flux de mes larmes. Je n'arrivais plus à faire face entre mes souvenirs et l'instant présent. Il y a une semaine, nous étions encore tous ensemble; Max, Andy, moi, Frederick et.. Vivien.. en train de rire.. pleuré de rire.. J'avais pourtant l'impression de se souvenir était réel ou alors je voulais qu'il le soit encore..
Parce qu'en l'instant présent, cette scène était plus que le fléau de mon subconscient.. la réalité était différente.. Nous ne pleurions pas de rire, mais de chagrin.. un énorme chagrin; Vivien était défunte.. À ce renouveau de penser mes larmes coulant de plus belle sur mes joues.

Nous étions tous de noir vêtus; Max, Andy et moi. Il n'y avait pas Frederick.. je savais pourquoi.. Mais je ne lui en voulais pas.. Pas comme lui s'en voulait.. Je continuais à croire que ce n'était pas de sa faute..
Max me pris par les épaules pour me redresser, je resserrais la fleur que j'avais entre les doigts en m'approchant du cercueil.. celui de Vivi. Côte à côte avec celui-ci, mes mains devenant moite, je dépose tremblant la fleur sur le coffre mais, je ne pouvais pas aller plus loin, c'était trop dur.. trop douloureux..

« Pardonne moi Vivi..

Soufflais-je tout en commençant à me reculé, reculer et reculer jusqu'à rentrer dans la porte de l'église provoquant un bruit sourd et tout le monde se retourna vers moi. Le rouge monta à mes joues humides de larmes, me battant avec mes mains tremblante pour ouvrir la porte, je sortis. Prenant mes jambes à mon coup et attrapant mon skate avec lequel j'étais venus.. je cours, je cours, je cours je ne sais ou, mais je dus m'arrêter non loin de l'église jetant mon skate je me penche en avant retenant mes cheveux je fus pris d'une envie de vomir.. surement la peur qui s'évade comme elle le peut.. Je relève la tête, regardant le ciel aux lueurs de gris, j'inspire fortement un brin d'air pur avant de poser un pied sur ma planche à roulette et de regagner notre chez nous a Freddie et a moi..

Arrivant a la maison, je sèche mes larmes sur le palier de la porte avec le bas de mon t-shirt -heureusement que il n'y a pas le nez avec.. comme en primaire- je pose mon sac sur le côté de la porte, et j'entre.

« Freddie ? Tu est là ? Je suis rentré.. » Pas de réponse c'était louche. Y m'avait pourtant dit qu'il resterait a la maison.. Je monte a l'étage, me dirigeant dans le couloir des chambres, j'entre dans la mienne voir si il n'y était pas -on ne sais pas- puis je me dirige vers la sienne.. Frappant a sa porte « Freddie.. tu dors ? … … … … Je peu entré ? » Mais il n'y avait toujours pas de réponse

Posant doucement ma main frêle sur la clenche, j'entre-ouvre la porte et y passe un œil.. elle était aussi vide d'un pot de cookies, pas de Frederick. Dans mes poches se trouvait mon téléphone portable, je le saisie et en cherchant le numéro de Freddie.

« Oui ? » Entendre sa voix, j'étais soulagé « Que tout soit loué.. Tu est où ? Je suis inquiet.. je suis rentré mais tu n'est pas là.. tu m'avait promis ! » J'étais au milieu du couloir comme un idiot a m'inquiéter, a remuer les bras frénétiquement de haut en bas, de gauche à droite « J'avais besoin d'air. Mais je vais rentré je suis au spot là. » « Très bien j'arrive ! »

Je ne lui avait pas laisser le temps de me contredire. Je descend les marches quatre a quatre, marquant cela d'une belle cascade, pour finir avec une danse avec le porte manteau et me retrouver les quatre fer en l'air sur le tapis. Je me relève en tirant une grimace, mon postérieur en avait pris un coup.. encore un. Je sort de la maison, le spot ou se trouvais Freddie était juste en bas de la rue, j'attrape mon skate afin de rejoindre le lieu dit. Il s'était mis a pleuvoir, et pas qu'un peu le ciel au lueur de gris que j'avais entre vue lors que je suis sortie subitement de l'enterrement de Vivi.. c'était violemment transformer en une sorte de mini-tempête..

J'arrive au spot, il était désert après tout maintenant c'était normal avec les trompes d'eau qui tombait. Enfin pas si désert que sa, parce que sur la table on pouvait désigner une silhouette assis sur un vélo, moi je savais que c'était Freddie accompagner de son BMX, je donne un coup de pied sur le sol pour reprendre de la vitesse afin de monté a mon tour sur la table rejoindre mon frère. J'arrive a sa hauteur, il avait la tête basse et encore son portable en main, je dépose ma main sur son épaule, celui-ci tourna légèrement la tête pour surement apercevoir qui c'était. Je pus remarquer son regard vif humide, un pincement au cœur en le voyant ainsi. Enjambe le BMX et je me pose sur le cadre, Frederick avait rebaisser sa tête, je glisse ma main sous son menton l'obligeant a relever un temps soit peu la tête. Il pleuvait des cordes sur nous, c'était pas vraiment un jour merveilleux et a croire que le temps était a l'accord absolu, je dégage son visage d'un mèche rebelle lui offrant pour tout sourire une grimace crispé. Je n'aimais pas le voir aussi mal, a vrais dire j'avais toujours eu l'impression que j'étais heureux que lorsqu'il l'était. Le voir sourire me fessais sourire, entendre son rire me fessais rire, le voir mal me fessais mal.. Lorsque j'étais avec lui, j'étais le plus heureux du monde, j'avais toujours envie d'être avec lui, mais j'avais toujours eu peur qu'il comprenne.. que je ne l'aimais pas seulement comme mon grand frère.. mais plus que sa..
J'enroule mes bras autours de lui, je pose ma tête au niveau de son torse et je le serre aussi fort que je pus, comme si en une entrains j'aurais pu faire disparaître sa peine. J'aurais voulus être superman ou batman ou simplement avoir un genre de pouvoir avec quoi je pouvais faire disparaître la tristesse des gens. Son cuir était humide sur ma joue, je lève doucement la tête et je chercher a me plonger dans son regard j'aimais son regard. Je me redresse doucement, arrivant au niveau de son visage je sentais son souffle chaud sur mon visage humide, se me fit frémir, une drôle de sensation pris mon corps, comme des milliers de papillons parcourant mes entrailles j'eus un soupire fort mais agréable. Je passe légèrement ma langue sur mes dents et sur mes lèvres entre ouverts louchant entre ses yeux et ses lèvres, je baisse la tête, j'étais idiot, c'était mon frère... Mais je sentais toujours son regard sur moi, je relève doucement ma tête mes joues était de feu, je rapproche doucement mon visage du sien, lentement, lentement. J'étais assez proche pour sentir son haleine se mêlé a la mienne, se perde dans une valse dangereuse.. mes lèvres se dépose doucement sur les siennes.