__ J'attends mon bisou réparateur ( hot ) || {.Alexis&Aaron.

Je m'étais un peu mis dans le pétrin tout seul, mais tant pis. J'avais tellement attendu ce moment ! Le moment où j'allais enfin la revoir, la prendre dans mes bras, ce que je ne savais pas, c'est que lorsque j'allais la revoir, elle serait au courant de mes sentiments, et encore moins, qu'ils étaient réciproques. Mais le destin en avait voulu ainsi il fallait croire. Je remerciais cette force supérieure qui l'avait poussée à se connecter au moment où j'étais connecté, et aussi pour la tournure qu'avait prit la conversation. Elle venait pour me faire un bisous réparateur, j'avais une boule au ventre, terrible !

Je m'étais déconnecté, j'avais couru pour ranger un peu tout ce qui trainait, évidemment ça n'était pas mes affaires, mais je ne voulais pas faire mauvaise impression devant Alexis. Voilà, tout était prêt. Enfin, rien de spécial, juste.. vous voyez quoi !! Rah comme j'étais stressé ! Je savais déjà comment mon coeur allait réagir en la voyant, tout allait s'affoler. Je m'installais sur le fauteuil, triturant mes doigts, elle n'allait pas tarder, c'était dingue, elle n'habitait vraiment pas loin de chez moi, ça allait être pratique pour se voir ça...

Je la regarda poser ses mains sur les miennes, sur mon coeur, et sourit. Il lui appartenait totalement désormais. Elle aussi, souriait. Elle était magnifique.

ALEXIS ;; « Bas moi je le trouve pas si briser que ça.. mais si tu tiens vraiment à l'avoir ce bisou.. »

« Evidemment que je le veux... »

Elle s'approcha de moi et je la resserais automatiquement contre moi, mais ce que je ne savais pas, c'était ses intentions. Aussi, je sentis mes joues me brûler, alors qu'elle avait laissé sa main vagabonder sous ma chemise. Elle était froide et m'avait fait frissonner au moins jusqu'aux pieds. Je sentais sa respiration tout près de la mienne, et j'allais l'embrasser lorsqu'elle me dit..

ALEXIS ;; « Alors vient le chercher.. »

Je n'avais même pas eu le temps de répliquer, qu'elle m'avait attiré jusque dans ma chambre. Je ne savais pas comment elle avait su que c'était celle là, il y en avait trois, et la mienne était celle du milieu, ça n'était pas vraiment d'une logique évidente que celle-ci soit la mienne. Elle riait et la voir comme ça me faisait planer tout simplement. Je mis quelques secondes à réagir, qu'Alexis se trouvait dans ma chambre, qu'on était seuls, et que je l'avais rien que pour moi. Sourire aux lèvres, je la poussais sur mon lit et montait à califourchon sur elle. Alexis ne trouva rien de mieux à faire que de me tirer la langue, et de se cacher. Si elle croyait me décourager comme ça, elle se trompait fortement. Je nichais ma tête dans son cou et y déposa les lèvres, effet garanti, je l'avais entendu soupirer, j'étais fièr de moi. Je l'embrassais encore, alors que ma main droite s'était frayée un passage sous son tee-shirt. Je caressais doucement son ventre, comme elle l'avait fait un peu plus tôt, et attendis qu'elle se décide à libérer son si beau visage, pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. Mais il n'y resta pas longtemps, mes yeux étaient attirés vers ses lèvres, elles m'appellaient tout simplement. Et même si j'aurais préféré qu'elle ne m'embrasse, je ne pouvais plus résister. Je m'approcha doucement et lui vola un chaste baiser, avant de me reculer, en souriant.

« Si tu en veux plus, c'est à toi de venir le chercher... »

Elle me faisait rire. Pas dans le sens où je me moquais d'elle, mais dans le sens où ses réactions étaient un peu en contradiction avec ses paroles. D'un côté, elle avait l'air de me provoquer, et de l'autre, en la voyant rougir, je sentais qu'elle était un peu gênée. C'était sans doute normal. De mon côté, j'étais terrorisé au fond. Je n'étais sorti qu'avec une seule fille, et ça n'avait pas été aussi intense qu'avec Alexis. Je voulais dire par là,, on s'embrassait, se faisait quelques petits câlins, mais nous ne nous étions jamais retrouvés seuls tous les deux... Du coup, j'étais stressé.

ALEXIS ;; « Vilain.. »
« Au contraire, je me suis plutôt trouvé gentil là..»

Elle s'approchait de moi, je souriais. J'allais enfin avoir mon bisou réparateur, celui que j'attendais. Depuis le bal, je n'avais qu'une envie, regoûter à ses lèvres parfaites, sentir son odeur tout contre moi, nos peaux en contact... Mais ça n'était apparemment pas pour tout de suite. Elle s'était contentée d'embrasser le coin de mes lèvres, et je me mordais la lèvre inférieure de frustration, et ça n'était pas fini. Ma tête bascula instinctivement en arrière alors que je sentais ses lèvres dans mon cou. C'était frustrant et plaisant à la fois, et mon état s'aggravait alors que sa main avait trouvé le chemin de ma peau, encore une fois. Je frissonnais, et remarquant qu'elle remontait de plus en plus haut, je souriais. C'était une sensation très agréable.

ALEXIS ;; « Tu es magnifique.. »

Mes yeux s'écarquillèrent de surprise, si je m'étais attendu à ça ! C'était elle qui était magnifique, pire que magnifique. Sublime, paradisiaque, je ne savais même pas trouver un mot plus fort. Et puis, elle me regardait dans les yeux, alors elle le pensait vraiment ? J'étais touché, très touché. Jamais je n'avais entendu une parole telle que celle-ci à mon intention.

« Merci.. Mais de nous, c'est toi la plus magnifique ma puce... »

Je la regardais, et elle ne disait plus rien, nos regards parlaient pour nous, et en disaient longs sur nos envies. Je mourrais d'envie de l'embrasser, et cette chipie ne l'avait pas fait. Elle n'avait pas craqué ! Seulement moi, je n'en pouvais plus d'attendre. Je me reculais pour qu'elle lâche son emprise de moi, et soulevais doucement son tee-shirt, juste au dessus de son nombril. et embrassais doucement son ventre. Elle avait la peau douce, comme la peau des bébés, et mes mains caressaient doucement ses hanches.

A nouveau, j'avais réussi à la faire soupirer. Ca me faisait l'effet d'une drôle de fierté. J'avais encore un peu de mal à imaginer qu'une fille aussi magnifique qu'elle, puisse s'intéresser à quelqu'un comme moi. Je voyais plein de petites étoiles dans ses yeux, et je devais sûrement avoir les même, c'était un grand feu d'artifice dans mon coeur. Elle s'était laissée aller sur le lit, je pensais avoir enfin réussi à la faire craquer, encore une fois je me trompais ! Elle s'était rapprochée de moi et alors que je croyais qu'elle allait m'embrasser, je restais encore une fois sur ma faim. Si vous saviez la frustration que je ressentais alors que ses lèvres jouaient avec les miennes, sans vraiment les toucher, et je me mordais encore la lèvre, avant de me contracter légèrement. Elle était entrain d'ouvrir ma chemise. Qu'est-ce qu'il fallait que je fasse ? Wow ça me faisait tout bizarre là. Je sentais mon bas ventre qui commençait à me démanger fortement, démanger façon de parler, à ne pas prendre au premier degré évidemment. Ca me faisait comme des minis fourmis en gros. Ses petites mains glissaient sur mon corps, et ses lèvres s'aventuraient sur mes épaules.

ALEXIS ;; « Es-tu humain? Tu es digne d'un dieu et même les dieux ne t'arrivent pas à la cheville.. Tu es juste.. Parfait. Oui c'est ça. Tu es la perfection incarnée Aaron Charles Carter. »

Je ne savais pas pourquoi elle pensait ça, j'étais vraiment loin d'être parfait. Je ne me trouvais pas assez musclé, je peinais à avoir des abdominaux potables, la seule chose dont j'étais un peu fier, c'était mes bras... Je n'étais pas assez bronzé à mes yeux et je détestais mes mains. Enfin, ça n'était sûrement pas le bon moment pour faire l'inventaire des parties de mon corps.. Même si Alexis avait l'air assez intéressée par celles-ci... Je souriais.

« Je ne veux pas briser tes rêves, mais je ne suis pas parfait, tu le découvriras au fur et à mesure... En revanche toi... »

Je me penchais vers elle et l'embrassais à nouveau dans le cou. J'adorais faire ça, et elle avait plutôt l'air d'adorer ça elle aussi. Et encore un soupir.. Ses mains glissaient toujours sur moi, et me rendaient dingue. Je décidais de faire monter le grade de l'impatience, en l'embrassant au coin des lèvres, plusieurs fois.

ALEXIS ;; « Embrasse-moi.. »

La manière dont elle avait prononcé ces deux mots m'avaient littérallement envolé. Il ne m'en fallait pas plus pour que je craque, et tant pis si j'avais du moi-même faire mon bisou réparateur, je l'avais presque oublié celui-là d'ailleurs... Je m'approchais d'elle et laissa mes lèvres se poser délicatement sur les siennes. Je fermais les yeux à ce contact, et appuya un peu plus le contact, avant de laisser ma langue aller divaguer sensuellement avec la sienne. D'abord un peu timide, le baiser se faisait de plus en plus passionné, je sentais mon corps réagir d'une manière que je ne lui connaissais pas, et ça n'était pas déplaisant.
A mon tour je glissais mes doigts sous son tee-shirt, comme précédemment, et je le remontais doucement. Elle m'aidait à le lui enlever, et je louchais comme un débutant sur sa poitrine, avant de secouer la tête. J'étais un débutant, et j'avais peur qu'elle remarque ce détail et qu'elle se moque de moi. Je baissais la tête pour embrasser son cou, puis mes lèvres dévièrent vers son décolleté, pour descendre vers son nombril, jusqu'à son bas ventre.

ALEXIS ;; « Tu seras quand même MA perfection.. Et je suis aussi loin d'être parfaite, Monsieur Carter.. »

Son souffle près de mon oreille me rendait complètement dingue, et le fait qu'elle ait remarqué que j'avais louché sur son décolleté m'avait à peine gêné, tellement j'étais concentre dans mes gestes. Elle était entrain d'enlever ma chemise, et elle terminait bien loin, avec le haut d'Alexis. Je souriais alors que j'embrassais son bas-ventre, parce que ma demoiselle s'était cambrée, signe qu'elle aimait ça, que je lui faisais de l'effet, mais apparemment, elle préférait que j'embrasse ses lèvres, et ça n'était pas pour me déplaire. Son baiser s'était fait plus fougueux que le précédent, et je sentais sa main qui descendait à nouveau sur mon corps, mais plus bas cette fois. J'avalais de travers. Elle allait carrément voir qu'elle me faisait beaucoup, beaucoup d'effet, et que j'avais très envie d'elle.

* Gloups *

Sa main se trouvait maintenant dans mon boxer et je fermais les yeux en inspirant profondémment. Je me laissais basculer sur le côté afin d'être allongé à mon tour sur le dos, et je prenais sa main pour qu'elle s'installe sur moi. Je me redressa quelques secondes, le temps de l'embrasser chastement, et de rediriger sa main là où elle était, c'est-à-dire dans mon boxer. Là, j'étais gêné de la situation, car je n'avais pas du tout pensé à ça. Mais si elle avait fait ce geste, c'était qu'elle en avait envie, pourtant j'avais peur qu'elle ne se sente, obligée ? Et alors qu'elle commençait à caresser doucement la partie la plus intime de mon corps, un gémissement s'était échappé tout seul. Je me mordis la lèvre et rouvrit les yeux, très faiblement, car je me sentais déjà dans un autre monde. Mes mains se posèrent sur ses hanches que je caressais doucement, tout en murmurant quelques petits mots, lui disant de ne surtout, pas arrêter.

Alexis avait compris, qu'elle me faisait énormément de bien, et le seul moment où elle s'était arrêtée, c'était pour enlever mon jean, qui était beaucoup trop gênant il fallait l'avouer. Il avait fini lui aussi loin par terre,et elle avait accéléré ses mouvements. Ma respiration se faisait de plus en plus saccadée et je cru craquer alors qu'elle m'embrassait dans le cou, et un peu partout sur mon visage. Elle me rendait vraiment dingue.

ALEXIS ;; « Je t'aime.. »

J'ouvris alors mes yeux pour la regarder, j'étais touché au plus profond de moi par ces mots, qui voulaient tout dire.

« Moi aussi je t'aime, tellement fort. »

Je l'embrassais plus fougueusement qu'elle avant, j'étais comme, revigoré, j'étais comme dans une genre de transe, contrôlée par le désir. Je la fis basculer sous moi, et l'embrassa plus tendrement, et lui ôta à elle aussi son jean, qui finit avec le mien. Je la regardais encore, elle était tellement magnifique, que j'avais l'impression de rêver. Je redescendais mes baisers dans son cou, puis son ventre, et son bas ventre, alors que mes doigts glissaient le long de ses cuisses, en remontant doucement vers son entrejambe, mais sans la toucher pour autant. J'avais peur de mal m'y prendre, alors je préférais ne rien faire, pour le moment. Je remontais l'embrasser et lui mordilla le lobe de l'oreille avant de lui chuchoter.

« Excuse-moi si je m'y prends mal...»

Je me reculais d'elle, puis lui enleva son soutien-gorge. Je me mordis la lèvre inférieure devant la vision parfaite que j'avais. Elle avait le teint légèrement hâlé, parfaite. Je lui souris et l'embrassa à nouveau, puis descendit à sa poitrine. Doucement, je laissais ma langue jouer avec les petites pointes durcies de plaisir à proximité, et mes mains glissaient tout le long de son corps.

ALEXIS ;; « Ne t'en fais pas Aaron, tu te débrouilles très bien, je t'assure.. »

Je souriais. Ca me rassurait, du moins un petit peu. Je l'embrassais à nouveau et me mordis la lèvre alors que je sentais ses ongles s'enfoncer dans ma peau, je n'avais même pas eu mal, cela m'avait plutôt fait l'effet d'un électrochoc.
Je glissais ma main sous son shorty, j'étais moins mal à l'aise qu'auparavant mais je relevais quand même le regard vers elle, comme pour être sûr. Pour toute réponse, elle m'embrassa, et je commencais doucement mes caresses. De voir l'effet que je lui faisais, me faisait à moi-même un effet indescriptible. J'étais heureux de la voir comme ça, je l'avais toujours voulu inconsciemment, la voir gémir mon prénom, qu'elle ait du plaisir à ce que je la touche.
Je secouais la tête pour me remettre les idées en place et commença à la caresser doucement.

ALEXIS ;; « Aaron.. »

Je me mordis la lèvre, et la débarrassa de son shorty, qui était plutôt gênant qu'autre chose, et je crois que mon boxer devait l'être aussi, puisqu'Alexis lui avait fait subir le même sort. Je souriais, et analysais la situation. Nous étions nus, j'étais sur elle, il était maintenant trop tard pour reculer, et puis, je n'en n'avais pas l'envie. Je l'embrassais encore une fois, et encore, et encore, je ne pouvais plus m'en passer.
Je nichais ma tête dans son cou, et lui murmurait à l'oreille.

« J'en ai pour une minute, le temps d'aller chercher ce qu'il faut.. »

Je l'embrassais amoureusement, et filais dans la chambre de Shane. Oui, lui devait certainement avoir ce qu'il fallait, et il était hors de question que quoique ce soit se passe sans protection. Je fouillais son tiroir, et comme par magie, plusieurs boîtes s'y trouvaient. Maintenant me restais à savoir, quelle taille ? Je regardais quelques secondes les boîtes, et attrapa une taille medium, après tout...
Je retournais tout aussi vite dans la chambre, où Alexis n'avait pas bougé, elle s'était juste recouverte du drap. Je souris et m'approcha d'elle, avant de m'asseoir à califourchon sur elle. J'ouvrais la petite pochette et enfilait le préservatif avant de l'embrasser amoureusement, puis la dévora de petits baisers. Je mourrais de trouille au fond, mais j'en mourrais d'envie aussi.

« Tu es prête ? »

Je fermais les yeux, sous ses baisers, et la serrais tout contre moi. Rien que de sentir sa peau contre la mienne me rendait dingue.

ALEXIS ;; « Bien sur que je suis prête.. »

Elle m'embrassait encore une fois, et je ne pouvais plus me passer de ses lèvres. Je continuais à l'embrasser, et me dirigea doucement en elle. Je sentais enfin sa chaleur autour de moi et c'était quelque chose d'indescriptible. Je ne bougeais pas, et l'embrassais amoureusement encore une fois. Je relevais les yeux vers elle, et ne put m'empêcher de lui dire à nouveau ce que je pensais d'elle, ce que je ressentais pour elle.

« Tu es belle tu sais.. Je t'aime... »

Je nicha ma tête dans son cou, et commença à faire de légers vas et viens. Elle gémissait doucement, et j'essayais d'être le plus délicat possible, la dernière chose que je voulais c'était lui faire mal, et au fur et à mesure des mouvements, je la sentais se détendre, et moi aussi. Je commençais à me sentir plus à l'aise, et tout le stress, toute la panique que j'avais pu avoir avant, avaient disparu. Avec Alexis c'était comme si j'étais complètement déconnecté du monde extérieur. Mes coups de reins se faisaient de plus en plus accélérés, et je ne pouvais pas retenir mes gémissements. C'était quelque chose de complètement dingue et incontrôlable. Je sentais les gouttes de sueur commencer à perler sur mon front, et j'embrassais encore cette magnifique jeune femme qui était dans mes bras, sans vraiment réaliser ce qui était entrain de se passer. Enfin, je réalisais, mais ça me paraissait tellement improbable en même temps. J'étais vraiment raide dingue d'elle.

AARON ;; « Tu es belle tu sais.. Je t'aime... »

Le feu me montait aux joues, je lui souris timidement l'embrassant avant qu'il ne niche sa tête dans mon cou. Je sentais sa respiration contre ma peau, pendant qu'il commençait des vas et viens doux, comme pour m'habituer à sa présence en moi. J'essayai de serrer les dents, ça me faisait.. Bizarre, de le sentir ainsi en moi, mais de léger gémissement sortir de ma bouche. Mon dos qui légèrement cambrait se détendit et je me laissa aller contre le lit. J'ouvrai les yeux, soupirant, il était si beau. J'étais persuadée que, même dans les pires moments, Aaron serait toujours.. Parfait. Ses coups de reins accélérèrent, et ses gémissements me rendait encore plus folle. Mes mains allèrent sous les draps, puis effleurèrent sa peau. Elles se posèrent sur ses hanches, et elles légèrement sa peau.

« Aaron.. Vas plus vite.. Je t'en supplies.. »

Il me sourit, et m'embrassa. Nos deux corps étaient en parfaites armories. Nos gémissements étaient en coordination totale. Jamais je n'aurai imaginer que ma première fois se ferait avec l'homme que j'aime, j'aurais pensé être totalement bourrée, comme Maléna. Mes lèvres jouèrent avec celles de Aaron lorsqu'il gémia contre ma nuque, et que sa voix frappa ma peau, ce qui fit résonnait mon gémissement aigüe dans la chambre.

Les vas et viens continuaient automatiquement, et j'avais l'impression que nos corps avaient tout simplement été faits pour se toucher. C'était quelque chose qui me faisait frissonner de bien-être. J'étais certain d'avoir trouvé la fille de mes rêves, la femme de ma vie, et je pouvais pas être plus heureux. Elle s'était détendue, et je ressentais encore d'autres sensations. Ses mains qui glissaient doucement sur mes hanches me faisait perdre tous les moyens qu'il me restait.

ALEXIS ;; « Aaron.. Va plus vite.. Je t'en supplies.. »

Comment ne pas obéir à une telle requête ? Je devenais dingue, et j'accélérais mes vas et viens, si c'était encore possible d'y aller plus fort, et je gémissais de plus en plus fort, et Alexis aussi. Je n'étais déjà pas bien loin de ce qui s'appellait l'orgasme, du moins, j'en avais l'impression. Ne l'ayant jamais "vécu", je ne savais pas vraiment mes réactions. On s'embrassait toujours, je n'étais pas prêt de lâcher ses lèvres, c'était certain. Ma main alla attraper la sienne, et tout naturellement nos doigts s'emmêlèrent. Je sentais que ça montait progressivement, quelque chose de puissant envahissait mon bas-ventre et je me sentais à la fois impatient que ça explose, et de l'autre côté, je voulais en profiter au maximum, et en faire profiter Alexis aussi.

Là je crois que je n'en pouvais plus. Je ressentais beaucoup trop de sentiments en même temps, et je sentais que j'allais exploser. Je me mordis la lèvre alors que je sentis ses ongles s'enfoncer dans ma peau, et puis ses gémissements qui étaient maintenant aussi forts que les miens, ne faisaient rien pour arranger la chose. La chaleur que je ressentais au bas-ventre depuis quelques minutes était descendue bien plus bas, et enfin, je me libérais. Mes yeux s'étaient fermés et je voyais des étoiles tellement ils étaient fermés forts.

Mes jambes tremblaient, et je m'arrêtais quelques instants, histoire de retrouver un peu de contenance, puis continuais quelques vas et viens encore en Alexis. Je ne savais pas si elle les avait vues aussi ces étoiles, et ça m'inquiétait un peu, mais c'était notre première fois à tous les deux, et de ce que j'avais pu comprendre, les premières fois n'étaient jamais totalement réussies. Mais cela importait peu. C'était quelque chose de fort qu'on venait de partager, et quelque chose dont on se souviendrait toute notre vie. J'essayais tant bien que mal de reprendre mon souffle, il m'était presque impossible de parler.

« Je t'aime Alexis »